Dans le travail du cheval, nous formulons nos demandes grâce à notre position, notre voix, notre énergie et aussi nos outils. Tous ces moyens sont appelés les aides. Celles-ci peuvent faire des « bruits ». Les bruits, ce sont des actions qui n'attendent ou ne provoquent pas de réponse.
L'absence de bruits, c'est l'absence d'aides parasites.
En horsemanship, on entend aussi dire qu'on fait du micro-management ou du baby-sitting de notre cheval.
Ces bruits interviennent de différentes manières :
Des erreurs de position entraînant déséquilibres, crispations, agitations … Des jambes qui se serrent pour rester assis, des mains qui bougent pendant le trot, une assiette qui rebondit ou est figée...
Porter son cheval dans les jambes toutes les 2 foulées, la chambrière répétée derrière le cheval pendant la longe ou le claquement de langue incessant (et bien d'autres) sont une autre forme de bruit, parfois rendue inconsciente par l'habitude.
Dans tous les cas, votre cheval aura du mal à différencier s'il doit répondre ou pas à toutes ces actions.
Il ignora donc rapidement les demandes involontaires mais deviendra également moins réactif aux demandes volontaires. Une bonne désensibilisation non désirée !
D'où l'indulgence à avoir avec nos chers chevaux et poneys de club qui forment les cavaliers novices, devant rester patients face à l'ignorance et l'instabilité mais attentifs aux véritables sollicitations.
Pas d'inquiétude, tout ceci n'est qu'une question de travail sur le cavalier !
Une bonne position à cheval vous permettra de rester équilibré et évitera les mouvements accidentels pour se « raccrocher » au cheval. Elle s'acquiert avec l'expérience et beaucoup de décontraction.
S'observer régulièrement pour stopper les réflexes acquis avec le temps.
Responsabiliser son cheval en le laissant s'autonomiser dans son action. Et agir uniquement quand c'est nécessaire.
Pour résumer les deux derniers posts,
Absence de bruits et efficience du cavalier =
Neutralité, stabilité, légèreté et efficacité !
Un bel objectif !